Quand l'autre investi ma cuisine, ils sont deux !!
L'homme de ma vie et ma fille sont rentrés hier soir de Toulouse où ma fille passait son CAPES. Comme nous avons de la famille en Ariège, à 3/4 heure de Toulouse ils sont allés coucher là pour avoir un peu moins de stress et pour passer ces trois jours de concours dans de bonnes conditions. Ils m'ont rapporté une pleine cagette de girolles et de trompettes de la mort ramassés le matin même.
Ce matin je suis partie au boulot comme tous les jours et à midi une surprise m'attendais !! Voilà pour Doriann toute l'histoire de la prise de pouvoir dans ma cuisine.
Je sort de ma voiture, ouvre le portillon de la maison mon pain frais sous le bras, je m'avance dans le jardin. Sur la terrasse la table est mise, des sets bleus, des assiettes blanches, une bouteille de rosé bien frais dans un seau et une subtile odeur qui envahie mes narines aiguisées par des années de cuisine. Mais oui, je reconnais cette odeur de sous bois et ce petit quelque chose un peu doux et suave, c'est l'odeur de la crème. Je lance un "Coucou, je suis là " pour ne pas les surprendre, on ne sait jamais. Ils surgissent de ma cuisine avant que j'ai pu y entrer, tous les deux, le père et la fille. Le torchon à la main et le regard plein de malice, ils m'annoncent en parfaite harmonie: " On a préparé le repas, vite on passe à table c'est chaud !!"
Poulet aux girolles des complices
Pour 4 personnes
- 4 hauts de cuisse de poulet
- une grosse poêlée de girolles
- 20 cl de crème fraîche
- 1 oignon
- sel, poivre
Ma fille à lavé une par une les girolles, mon mari à coupé l'oignon en lamelles.
Dans une poêle avec un peu d'huile d'olive, faire cuire les champignons. Ils rendent leur eau puis cuisson jusqu'à évaporation du liquide, saler et poivrer. Réserver au chaud dans la poêle.
Mon mari à fait cuire le poulet dans une cocotte avec un peu d'huile puis à ajouté l'oignon et l'a fait dorer. Saler et poivrer.
Quand le poulet à été cuit, ils ont rajouté les champignons dans la cocotte et versé la crème fraîche tout en remuant délicatement.
Ensemble ils ont rectifié l'assaisonnement et baissé le feu pour laisser mijoter.
Je me suis mise à table sans protester, je les ai regardé quand j'ai amené la première fourchette à ma bouche, ils étaient là attendant ma réaction de "spécialiste es cuisine " et savourant ma première bouchée, j'ai émis un "c'est très bon, bravo ! " détendus, ils se sont mis à manger en discutant joyeusement. Et moi j'ai pensé très fort " Elle est pas belle la vie"